Je broutait calmement avec mes compagnons lorsque j'entendis un roulement de tonnerre provenant du flan est de la montagne. Le troupeau releva la tête comme un être et nous vimes une horrible chose :
Des humains, assis comme des Dieux sur des chevaux ayant perdu leur liberté, hurlaient à tue-tête en brandissant des lances. Le dominant hennit et le troupeau partit au galop. C'était effrayant, émouvant. Mon coeur était au bord des lèvres car je ne savais pourquoi, mais j'avais un mauvais présentiment.
le chevaux galopaient tel un corps. Les sabots faisaient un bruit infernal, comme les éclairs dans une tempêtes. Les poulains hennissaient de peur, les humains nous avaient rattrapés. C'était la fin.
Mais à mon étonnement, ils n'essayerent pas de nous tuer, mais plutôt de nous monter le chemin. Par peur, nous obéimes. Ils nous firent galoper dans une vallé étroite.
Et soudain, l'avant du troupeau s'arrêta. Je regardais derrière moi pour fuir. Devant la sortie était bloquée. Et je compris. Nous étions tombés dans un piège. Les hommes refèremèrent les barrières du corail. Dans un dernier espoir vain, je tenta de fuir au galop avant qu'elles ne soient complètement fermée. Mais c'était trop tard. Sauter était impossible. J'étais pris au piège. Comme un vulgaire poulain sans sa mère.
Les jours passèrent et les humains tentèrent de nous supprimer notre liberté. Certains furent relâchés car ils étaient maigres ou trop coriaces. Je l'étais aussi, mais apparament, j'avais l'air de leur plaire, car ils ne m'ouvrirent jamais la barrière.
Un jour, un homme me monta. Ce devait être le onzième. L'homme me mit une selle, un mors et se mis des éperons qui brûlaient ma peau. L'homme ricanait en me voyant. Il se croyait fort. Mais qui pouvait battre plus de 600 Kg de muscle alors qu'il n'en faisait même pas le 10% ?
L'homme me monta dessus, je me laissa faire jusqu'à ce qu'il se soit correctement assis. Ensuite, ce fut un combat. Un combat contre éperons brûlant et cravache vénimeuse.
Le combat dura un moment. Plus que d'habitude. Je pensais finalement m'annoncer vaincu, mais l'idée d'être esclave de ces ignobles animaux m'en empêcha. Dans un dernier effort, je le fis voler. L'homme roula. Il saignait sur le front. Je le regardait, il se releva, et tandis qu'il brandissait sa cravache, je me ruais sur lui comme l'aurait fait un faucon sur un minable lapin. La cravache tenta de m'atteindre, mais je fut plus rapide. mes dents se refèrement sur le crâne et l'homme et mes sabots le réduire en bouillait alors que je passait au galop sur lui.
C'était la fin. Les hommes me relâchèrent à ce moment-là.
Je m'enfuis au galop, la queue haute et fière, le flanc, la bouche et les sabots en sang, la fumée volant au passage. Des chevaux, anciens amis et ancienne famille hennirent à mon départ. Mais je ne m'arrêta pas. Je me contenta de pousser une long hennissement d'encouragement.
Je pensais en avoir terminé. Mais ce ne fut pas le cas. Je vais racourcir le texte pour ne pas vous ennuyer trop longtemps.
Je voulais absolument quitter cette région maudite, grouillante de vers nommés "humains". Je voulais partir loin. J'y arrivais, mais avec peine. Je dû combattre loup, ours, chevaux et encore bien d'autres ennemis. Je dû traverser un col neigeux ou il faisait horriblement froid. Le vent soufflait toujours, la neige tombait toujours. Comme si le ciel était triste de ma traitrise face aux miens. Mes muscles étaient congelés, tels de stalactiques, ma bouche tellement sèche que je pensais ne plus avoir de salive. Mes sabot tellement glacés qu'il m'arrivait de glisser. Une fois, je dû affronter une tempête de neige. J'eux l'orgueil de vouloir l'affronter, car je m'évanouit vite de froid et de fatigue.
Un mois plus tard, j'affrontais un désert. Entre temps, j'avais eut trop à un cyclone épouvantable. Le désert était un enfer : chaleur, scorpions et serpents vénimeux, sables mouvants, pas d'eau, mirages..... Mais c'était le moment de mon voyage préféré. En effet, alors que je marchais les pattes lourdes sur une dune, je vis une jument d'un blanc éclatant avec les crins noirs arriver au galop. Elle était magnifique, alors que moi, j'étais maigre et épuisé.
La jument s'appelait Etincelle. Elle me montra le chemin et me vigorifia grâce aux secrets du désert. Mais un jour, alors que nous étions en couple depuis trois jours, elle tomba dans des sables mouvants. Je vois encore sa tête au-dessus du sable hennire de peur, les yeux exhorbités, et finalement, le sable qui entrait dans sa bouche et qui l'étouffait. Elle n'avait que 5 ans. Elle était belle et je l'aimais. C'était injuste.
Je continua donc ma marche. Ce fut trois mois plus tard que j'arrivais dans un plaine bordée par l'océan. Les remous des vagues étaient magnifiques. Le bruit de la mer me rendait ivre de joie et m'apaisait comme jamais une mère ne pourrait le faire. Et cette odeur ! Indescriptible, mais suptile comme le miel pour les ours.
Cette endroit me plaisait. Mais l'odeur m'indiqua qu'il s'agissait du territoire d'un troupeau de chevaux. Et je ne semblais pas le bienvenue, moi solitaire pendant 2 ans. J'avais 6 ans. J'ai quitté ma famille à 4 ans. A mon âge adulte.
Il y avait très peu de chance que le troupeau m'accepte d'autant plus que j'étais un mâle. Seulement, je voulais une famille et je ne cherchais pas le pouvoir. Je serais sûrement appelé "Safran le solitaire" dans les début (si on m'acceptait) mais je m'en moquait.
Je voulais simplement avoir une famille. Ma première famille me manquait horriblement. Etincelle me manquait horriblement.
Alors, incertain et désigné du doigt par la mort si jamais l'un du troupeau me mettait au combat, j'érais sur cette plaine à la recherche de l'un d'eux.....